Saturday, July 3, 2010

Extrait - Black Rock Shooter.

Il m'arrive rarement d'attendre la sortie d'un animé avec une impatience comble. Souvent, la hype me passe au dessus de la tête et je me dit que le jour où il sera disponible sera bien assez tôt pour succomber au charme du trait des chara designers et à la volupté de celui des animateurs. Mais rarement ne veut pas dire jamais.
Je n'ai ainsi pas honte d'avouer que j'ai bavé comme un con plusieurs mois avant la sortie d'Ergo Proxy, et il m'arrive un peu la même chose depuis autant de temps pour Black Rock Shooter. Un anime à la genèse un peu étrange puisqu'initié à la suite d'une simple illustration du surdoué Huke, l'illustration étant elle-même inspirée de l'univers de la jolie Miku Hastune des jeux musicauxVocaloid (si j'ai tout bien compris. N'hésitez pas à me laisse un com si je dis des conneries, internet est un formidable espace de discussion).


Après avoir succombé à l'achat d'un magasine juste pour retrouver la pâte artistique du monsieur et m'être ensuite jeté sur la commande d'une figurine de la belle (qui trône juste à côté de mon écran), voici que la Japan Expo 2010 comble mes désirs : deux stands d'exposants directement venus du pays du soleil levant m'ont en effet permis d'attiser mon attente à loisir.
Le premier stand, celui de la société Cospa, proposait en exclu deux modèles de T-shirts arborant des illustrations de la belle. Si j'ai craqué pour le noir avec une illustration b&w, je vais sans doute me les mordre de ne pas avoir également acheté le second, simplement parce qu'il était blanc et ce, malgré le fait que l'illustration, en couleur cette fois me plaisait un peu plus. Tout cela parce que le blanc, c'est salissant. Heureusement, je vois qu'il ressortira en Beige. Reste donc à trouver un shop qui le livre ici et le propose en préco pas trop cher.

 
Second Stand a vouloir à tout prix me faire investir dans un paquet de couches, celui de la société Figma, qui non seulement ne livre pas en France, mais, elle, ne proposait pas même de produits négociables sur le salon. Il fallait se contenter de figurines sous vitrine (visibles dans mon post précédent), certaines n'étant pas même encore sorties à la vente (d'ici la fin de l'année. C'est précommandé). Pour se faire pardonner, le stand proposait néanmoins une petite bande annonce du futur dessin animé Black Rock Shooter. Un aperçu qui valait sacrément le coup, au point que je le capture avec mon appareil photo dans une version à la qualité toute relative. Mais au moins, je peux me le repasser en boucle avant que l'animé ne fasse son apparition en fin de mois. *bave*, donc.

Friday, July 2, 2010

Japan Expo 2010 : What We Always Dreamed Of

Impossible de ne pas avoir le sourire grand jusqu'aux oreilles à l'issue du premier jour de la 11eme édition de la Japan Expo. Je me souviens encore des premières éditions ayant pris place à la Défense, à l'époque ou je faisais partie de l'équipe de la librairie d'import Katsumi : un terrain de handball et demi de surface, une maigre salle de conférence avec des projos éparses, et le sentiment de faire partie d'un mouvement underground pseudo confidentiel. Un peu comme si la mairie d'une petite ville de banlieue avait prêté sa salle communale aux amateurs de cahiers d'images Panini.
A l'époque, les mangas s'achetaient en V.O. avec toutes les peines du monde, la convention de l'année était l'occasion pour les vendeurs de faire venir les plus beaux artbooks du Japon (des ouvrages aux prix exorbitants) et les VHS d'animés (parfois des copies de laser disques transcodées en Pal, le summon de la hype) circulaient sous le manteau. Inutile de dire qu'un petit otaque de l'époque aurait une montée d'endorphines aussi fulgurante que fatale à la vue du phénomène qu'est devenu l'évènement qui a successivement quitté le Cnit puis la Porte de Champerret pour le loger à Villepinte.


C'est bien simple : aujourd'hui la Japan Expo - couplée à l'édition française du Comic Con pour la seconde année consécutive - ressemble enfin à tout ce qu'on avait rêvé qu'elle soit. Si les années précédentes, il me suffisait d'une ou deux heures maximum pour pouvoir se repérer à l'aise dans ses allées, aujourd'hui, j'ai simplement et littéralement passé mon temps à me perdre entre les stands de goodies, de bouffe, les panels d'éditeurs, les magasins, les expositions et les espaces de dédicaces ou de jeu. En faisant le tri de mes photos de la journée, je réalise tout ce que je n'ai pas pris, assommé par la masse. C'est bien simple, certains endroits avaient le pouvoir de nous transporter dans l'espace et le temps, tandis qu'une forte odeur de ramen imprégnait parfois les étroites allées inondées de marchants et de visiteurs. Bonheur ultime : la fête a enfin réussi à concilier le côté un peu corpo officiel des dernières années (on trouvait à l'époque et en majorité que des éditions françaises, ce qui apparentait le forum à une fnac géanté parsemée de quelques animations) avec la passion des débuts et l'import d'objets aussi précieux et convoités que rares (merci aux libraires tout droit venus du Japon, venus offrir leurs fonds de stock).


Mieux, les invités n'ont jamais été aussi nombreux. Qu'il s'agisse de la partie Comic Con (Les dessinateurs et les scénaristes de Comics y cotoyent les acteurs de séries telles que Merlin, Highlander ou Hero Corp) ou de la partie Japan (Hideo Kojima, les Morning Musume...), c'est tout simplement de la folie furieuse.
Si vous n'avez jamais participé, c'est le moment où jamais de sauter sur l'occasion.

Pour vous mettre l'eau à la bouche, voici un petit aperçu en images. Je parlais de dépaysement, quoi de plus agréable que de se balader dans une foule remplie d'indigènes tout droit sortis de l'imaginaire collectif ?
Merci à tous les cosplayers, toujours plus inventifs et nombreux !


Autre source de dépaysement : les décors et les marchandises : Manger des bonbecs inconnus à coté d'une reproduction géante de Naruto, du bateau de One Piece ou de la maison de Tortue Génial : Priceless !


Saut dans le temps ensuite avec les monstrueux stands de jeux vidéos, plus nombreux que jamais, permettant de jouer à loisir aux antiques bornes d'arcade, mais aussi à la Nes, au Vectrex, à la Master system, au Spectrum (Metal Gear premier du nom !) entre deux tournois de Bomberman sur un combo Pc Engine-rétroprojecteur. Sans oublier le paradoxe temporel avec l'essai du dernier Castlevania de Kojima ou les démo publiques de Vanquish sur le stand Sega, une idée du pétage de rétine instantanné.


Autre comble du bonheur, une boutique miraculeuse offrait à la vente toutes ces merveilles : une Vectrex et un Pong, tous deux encore dans leurs boites d'origine aux côtés de cartouches Nes et autres joyeusetés qu'on croyait disparues depius toujours. Le tout à des prix alternant entre la bonne affaire et le pétage de cable de collectionneur fortuné ( 4€ la cartouche de Nes, 130€ le pacman lumineux à piles).


Continuons avec un petit tour du côté des figurines, avec d'une part la présentation de troublants générateurs de bave, et de l'autre d'inventives créations qu'on ne se lasse aps de retrouver d'année en année.


Enfin, entre les participants glorieux des stands Ankama (Mr Poulpe et Davy avec le Dvd de Karate Boy, Dara et son premier manga Appartement 44), Café Salé (et la publication des nouvelles élucubrations fantastico-historico-mystiques de la Grenouille Noire), j'en oublie et des meilleurs, le festival a saisi au vol l'opportunité de fêter les 30 ans de carrière de Tsukasa Hojo, maitre mangaka ayant bercé notre enfance avec Cat's Eyes et City Hunter (Nicky Larson). Un homme sans l'aide de qui le phénomène manga n'aurait sans doute pas la même ampleur de nos jours. A cette occasion, une "petite" exposition lui rendait hommage, avant qu'on ne lui décerne un Japan Expo Award d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.


J'en oublie beaucoup, puisque comme je vous l'ai dit, je n'ai cessé de me perdre dans les allées, un fait assez exceptionnel qui m'a poussé à pondre ce petit billet jusque tard dans la nuit (il est 3h du mat) pour vous faire profiter de tout ça, tandis que je me lève dans 4 heures pour replonger dans cette folie furieuse.
Finalement, la seule chose qui n'a pas changé, c'est que la Japan Expo (et le Comic Con, donc) ca devrait durer toute l'année.

Wednesday, June 30, 2010

Un lightcycle à vendre : 35k

A la sortie d'Akira, beaucoup de jeunes adolescents n'avaient qu'une envie : conduire la moto de Kaneda. Six ans plus tôt avec Tron, leurs ainés avaient, eux, envie de se balader dans les méandres de leur pc au guidon d'un Lightcycle, une extraordinaire moto laissant dans son sillage une belle trainée de lumière solide. Si le phénomène risque de se reproduire à la fin de l'année avec la sortie de Tron : Legacy au cinoche, conduire une de ces cyber-motos dernier modèle peut devenir une réalité pour quelques chanceux fortunés!


Comme l'indique le site de "jeux vidéos et de bien d'autres choses" Kotaku, les Parkers Brothers Choppers de Floride (ceux qui avaient déjà vendu des réplique du Batpod mis en scène dans The Dark Knight) se sont amusés à reproduire les fameuses motos du film fantastique de Disney (et leurs casques). C'est du 1000Cc, ça marche à essence et il y en a cinq à vendre, pour s'amuser entre potes, pour seulement 35 000$ l'unité.
Seul soucis, impossible de dire si les veinards auront l'autorisation de rouler avec en pleine ville étant donné que : 1/les bolides ne sont pas garantis (j'imagine la tronche de l'assureur) et que 2/les casques ne sont pas homologués. Ca ferait au moins  un bel objet pour qui possède déjà un circuit privé, et ça ferait bien la paire avec les motos Evangelion. *sigh*


Lien vers l'annonce : >>Ici<<
Source

Tuesday, June 29, 2010

The IT Crowd : The Game !

C'est Vendredi dernier sur Channel 4 qu'a enfin repris l'excellente sitcom geek The IT Crowd de Graham Lineham, une série dans laquelle nous découvrons le quotidien au combien décalé du département informatique de la gigantesque multinationale Reynholm Industries.
On y retrouve bien évidemment Roy (Chris O'Dowd, FM, Roman's Empire), Moss (Richard Ayoade, Garth Margenghi's Darkplace et son spinoff Man to Man), Jenn (Katherine Parkinson, The Boat that Rocked/Pirate Radio) et last but not least le patron Douglas (Matt Berry, Darkplace et Snuff Box) dans un festival de gags non-sensiques qui permettent à la série de renouer avec ses meilleurs épisodes suite à une troisième saison en demi-teinte.
 
Si je vous laisse le soin de découvrir par vous-même le contenu de cet excellent season premiere, il est par contre hors de question que je passe sous silence la présence sur le site de la chaîne d'un jeu en flash qui reprend à merveille l'humour de la chose. Dans ce petit intermède video-ludique où l'on retrouve tant les graphismes du merveilleux générique que quelques photos délirantes, vous êtes chargés de faire la chasse au spam et aux virus en tant que nouvelle recru du IT department.
Explications inutiles, pop-ups tordus venant à point nommé, difficulté qui ne rebutera que ceux n'ayant jamais touché une souris, voila de quoi s'amuser quelques minutes en buvant son café avant de reprendre un VRAI travail.


 Le jeu The IT Crowd, c'est par >>Ici<<.

Quand à la quatrième saison de la série, elle passe donc tous les vendredi soir en Angleterre sur Channel 4, et sortira en Dvd dans la foulée, à l'issue de de la diffusion de ses six épisodes.

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Sunday, June 27, 2010

Coup de Coeur : Big Nothing

Parfois, il y a des films que je me garde dans un coin, en attendant d'être motivé pour les voir ou en attendant qu'un déclic se fasse.
Ce soir, c'était au tour de Big Nothing de passer à la casserole. Déjà alléchant niveau casting (David -Ross de Friends- Schwimmer et Simon -Shaun of the dead- Pegg, accompagnés de la jolie mais peu connue Alice Eve), la chose a atterri au top de ma liste de visionnage quand j'ai réalisé qu'elle était le second film de monsieur Jean-Baptiste Andrea, co-responsable de l'excellent mais trop sous-estimé Dead End (ça fait bien de dire que cette perle avec Ray Wise est sous estimée, car si ceux qui l'ai vu en font toujours les louanges, ils ne sont pas assez).


Big Nothing, c'est l'histoire de Charlie (D. Schwimmer),  un romancier sans chance et sans le sou. Aujourd'hui mis au pied du mur, Charlie se force à prendre le premier job qui lui tombe sous la main histoire de soutenir sa petite famille (une femme chef de police et une petite blondinette mimi habitant dans un trou paumé). Mais malgré ses efforts, le sort s'acharne et le gus est incapable de garder un simple taf de standardiste. Au bout du rouleau, il accepte la proposition de son collègue Gus (S. Pegg) : arnaquer un pasteur client de sites pédophiles et se faire un paquet de thunes ni vu ni connu. C'est là que tout commence à partir en sucette.


Sur le papier, Big Nothing utilise déjà un de mes points de départ préférés : un gars dans la merde, toujours droit, toujours honnête, qui se retrouve dans la pire des situations suite à une seule et unique décision à la con. Le postula, loin d'être moralisateur en dépit des apparences, a l'avantage de placer un véritable héros dans une situation bien pérave avant de nous laisser deviner si, oui ou non, il va s'en sortir. Généralement, cela donne quelque chose de grand, comme le très bon Red Rock West (John Dahl, Nicolas Cage), et les variations accouchent elles aussi de très bonnes pelloches (remplacer le bon héros par un flic pourri à la moelle et vous obtenez l'implacable Roméo is bleeding (Peter Medak/Gary Oldman)).


Jouant sur l'économie de personnages (une grosse dizaine en tout et pour tout du début à la fin du film), Jean-Baptise Andrea nous livre une belle fiesta de vannes dans laquelle les coïncidences idiotes, les retournements de situations et les accidents fortuits sont légion. Tout dégénère très vite, les cadavres s'accumulent aussi vite que les bons mots et le script est assez intelligent pour comprendre les mécaniques des genres qu'il visite (polar, whodunit, avec une touche de film noir) et contourner les attentes du spectateurs afin de le surprendre avec une régularité qui force le respect.
Plus sombre et possédant des protagonistes mieux établit, Big Nothing n'est pourtant pas sans rappeler le Serial Lover de James Huth, tant de part son humour (le grand guignol en moins) que par sa propension à faire la chasse au temps mort. On ne s'y trompe d'ailleurs pas, le réalisateur et scénariste travaillera ensuite sur Hellphone, troisième film du sieur Huth qui, entre deux grosses licences relativement inégales avec Jean Dujardin (Brice de Nice puis Lucky Luke), sait livrer des pépites autrement plus personnelles.


Rajoutons à cela le fait que les dialogues et les réactions font souvent mouche, que les acteurs sont loin de décevoir, que certaines élucubration sont fournies sous forme animée et qu'une bande son bien rock (Rammstein, Eels, Noir Désir...) et il est inutile d'aller plus loin pour vous conseiller ce film qui remplira bien mieux votre temps qu'un énième nanar tout pourri boursoufflé à grands coups de dollars.
Surprenant, fun, presque touchant par moment, Big Nothing mérite bien mieux que la sortie à la va-vite en DTV dont il a bénéficié en Octobre dernier. Au moins, ça lui permet de ne couter que 5€ sur amazon, et d'être la petite galette que vous rajouterez à votre panier en bonus lors de votre prochaine commande...


Big Nothing - 2006
Réal : Jean-Baptiste Andrea
Int : David Schwimmer, Simon Pegg, Alice Eve, Natasha McElhone, Jon Polito, mimi Rodgers...
Bonus Dvd : bande annonce, making of (14"), Simon Pegg's video Diary (11"), Simon Pegg vu par David Schwimmer (et le reste de l'équipe. 2"30), Galerie Photo.

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