Monday, May 15, 2006

Echoing the past

Quel emmerdement de vivre dans un monde auquel on est pas adapté.
Quel emmerdement d'avoir un sens moral qui empêche de faire un maximum de conneries, surtout quand tant de films et d’œuvres musicales témoignent du fait que vivre c'est faire des conneries, les regretter et en avoir la nostalgie. Vivre. Dehors, avec des gens.

Au lieu de ça, on regarde de loin de peur de blesser les autres. De peur d'essayer des choses qu'on sait déjà perdues d'avances, des choses qu'on sait sans issues, si ce n'est des issues catastrophiques et ce même si on en rêve souvent et que ces rêves ne nous quittent parfois pas d'une nuit à l'autre. Et puis les occasions qu'on évite deviennent des occasions perdues. On se console en disant qu'on a plus l'opportunité de faire des conneries qui blesseront du monde, mais quelque part l'ile flottant dans les nuages perd encore une autre motte de terre.

Je devrais haïr ces gens qui ne font pas attention. Qui vivent. Qui ne se préoccupent pas tant. Mais haïr un idéal, tout imparfait est-il, c'est idiot même s'il est irréalisable.

Alors on essaye de rationaliser comme d'habitude. On se fait des ptis films où on contrôle les évènements. Où tout le monde à l’extérieur est content, heureux. On espère qu'au moins "ils" le soient, et on se dit qu'au moins c'est déjà ça. Des fois ça passe. Et des fois on regarde son cutter et on réalise. "Shit, i'm bleeding out again".

Old habits die hard.

Il reste au moins ca : TOOL c'est toujours aussi bien, ca fait un bon soundtrack à tout ça.